Dans toute l'Europe, les cheminots réclament une augmentation des salaires dans un contexte d'inflation galopante

Dans toute l'Europe, les cheminots réclament une augmentation des salaires dans un contexte d'inflation galopante
@Vasilis Koudas on Pexels

Le dernier week-end avant Noël a été marqué par des manifestations de cheminots dans plusieurs pays européens.


Les passagers des chemins de fer britanniques ont dû faire face à une nouvelle journée de perturbation du trafic samedi, car des milliers de travailleurs du Syndicat national des travailleurs du rail, de la marine et des transports (RMT) ont poursuivi leur grève de 48 heures. Environ 20 % des services normaux ont été assurés samedi et, dans certaines régions, les trains n'ont pas circulé du tout. Il s'agit de la deuxième grève de deux jours dans le secteur depuis le début de la semaine et il semble que ce ne sera pas la dernière cette année. Vendredi, l'opérateur ferroviaire international Eurostar a déclaré qu'il n'assurerait pas de services le 26 décembre entre la Grande-Bretagne et la France en raison d'une grève nationale qui touche le réseau ferroviaire britannique le lendemain de Noël.

Les cheminots protestent également dans d'autres pays européens. Comme nous l'avons signalé, à la fin du mois de novembre, une grève à grande échelle des cheminots a paralysé les transports en Autriche, les cheminots réclamant une augmentation de salaire d'au moins 400 euros par mois. Vendredi dernier, plus de 15 000 manifestants ont réclamé à Bruxelles des mesures supplémentaires pour les protéger des prix élevés de l'énergie et une meilleure rémunération face à la hausse rapide de l'inflation. Les manifestations, soutenues par les trois principaux syndicats, ont perturbé les services publics dans toute la Belgique, en particulier les services ferroviaires et de métro dans la capitale et ses environs.

La situation est également tendue en France. Plusieurs trains TGV ont été annulés au cours du week-end en raison d'une grève des aiguilleurs à l'appel de SUD-Rail et du mouvement social des conducteurs de Nouvelle-Aquitaine. La SNCF, la société nationale des chemins de fer français, a proposé aux travailleurs une prime mensuelle de 60 euros (bruts) à partir du mois de juin, ce qui est nettement inférieur aux 300 euros demandés par les représentants syndicaux de SUD-Rail. "Les missions annoncées par la direction de SNCF Réseau ne correspondent pas aux demandes formulées par SUD-Rail ces derniers mois et ne respectent pas les engagements pris en mai dernier", a commenté un communiqué de SUD-Rail.

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