La validation des vols de remorquage montre que le système Seawing fonctionne comme prévu, fournissant les premières tonnes de traction qui contribueront à réduire la consommation de carburant et les émissions du navire, a expliqué le chef de projet Mathieu Reguerre :
"Jusqu'à présent, nous avons validé les phases de décollage, d'ascension, de descente et d'atterrissage de l'aile. Au cours de cette dernière phase, nous avons pu abaisser l'aile à l'horizon pour permettre au cerf-volant d'exercer une traction afin d'aider à propulser le navire".
L'objectif de ces essais est de tester et de valider les performances du système Seawing, une technologie entièrement nouvelle développée à partir de l'expertise aérospatiale en matière de commandes de vol et d'automatisation. Le produit final fonctionnera avec un haut degré d'automatisation, volant en "figures de huit" à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer pour multiplier la force de traction.
Selon la société, le décollage et l'atterrissage automatisés étant désormais pleinement fonctionnels et les vols de traction validés, les prochaines phases se concentreront sur les vols dynamiques, la collecte de données sur les performances et la mise au point du système d'automatisation.