La grève des chemins de fer va à nouveau perturber le transport de marchandises et de passagers en Allemagne

La grève des chemins de fer va à nouveau perturber le transport de marchandises et de passagers en Allemagne
© mirokola on Pixabay

Cette dernière action d'une série de grèves souligne l'aggravation du désaccord sur les salaires et les conditions de travail, avec des implications majeures pour les opérations ferroviaires dans tout le pays.


L'Allemagne se prépare à une nouvelle série de grèves dans le secteur ferroviaire, le syndicat allemand des conducteurs de train (GDL) appelant à l'arrêt du trafic de marchandises à partir de 18 heures le mercredi 6 mars 2024. La grève, qui devrait durer 35 heures jusqu'au vendredi 8 mars 2024 à 5 heures, s'inscrit dans le prolongement du conflit salarial non résolu avec la Deutsche Bahn (DB), l'opérateur ferroviaire national. Cette perturbation devrait avoir un impact significatif sur le fret ferroviaire, bien que le corridor Salzburg-Kufstein (Deutsches Eck) ne soit pas affecté.

En plus d'annoncer cette action immédiate, le GDL a également signalé la possibilité d'autres grèves qui, selon Claus Weselsky, chef du GDL, pourraient avoir lieu sans le préavis habituel de 48 heures. Cette nouvelle approche menace de perturber considérablement le transport ferroviaire et la logistique, affectant des millions de voyageurs et l'économie dans son ensemble.

Au cœur du litige se trouvent les exigences de GDL, que la DB juge irréalistes et préjudiciables à la stabilité du système ferroviaire. "Nous sommes toujours prêts à trouver des solutions constructives mais réalistes. Cependant, les exigences maximales de la GDL sont irréalistes et représentent une menace massive pour le système ferroviaire", a déclaré Martin Seiler, membre du conseil d'administration de la DB chargé des ressources humaines.

L'annonce de la grève par le GDL fait suite à l'échec des négociations sur les salaires et les heures de travail, l'une des principales revendications du syndicat étant la réduction de la semaine de travail standard de 38 à 35 heures, sans réduction de salaire. Selon le GDL, cette revendication met en lumière la question plus large de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et des droits des travailleurs. La Deutsche Bahn affirme qu'il n'est pas financièrement viable de répondre aux demandes de la GDL et que cela aggraverait les pénuries de personnel déjà criantes dans le secteur.

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